Médecins, bénévoles, patientes, conjoints témoignent
Tous témoignent de la crédibilité de nos informations et soulignent le bénéfice de nos actions.
Témoignage de Denise Escudier, fondatrice et présidente d’honneur de Vivre Comme Avant
A la une de la newsletter du centre de coordination de cancérologie du CHU d’Angers
L’aide de « Vivre Comme Avant » est une aide complémentaire de celle apportée par les soignants. Les bénévoles sont là pour témoigner de tous les « possibles » et amener la personne à mobiliser ses ressources personnelles dans les moments de doute et de questionnement, apporter des informations pratiques, encourager la communication avec les médecins.
Dr Alain MIMOUN, Chirurgien plasticien, Hôpital Saint Louis, Paris
L’action de Vivre Comme Avant « est une action discrète et très efficace. Nous, médecins, nous ne pouvons pas fonctionner sans les patientes et sans les associations de patientes. Les associations de patientes sont exigeantes. Elles ont raison. Elles nous font changer nos pratiques. »
- Avril 2016
Docteur Marc ESPIE, Oncologue, Hôpital Saint Louis, Paris
Ce qu’apporte les bénévoles : « Le côté « Vécu », avoir été confronté à la maladie, savoir ce que cela entraîne, avoir réfléchi, car elles réfléchissent à ce qu’elles font, c’est une aide concrète aux patientes qui ont été opérées ».
- Avril 2016
Docteur Aurélie BERNIER-DUPRELLE , Gynécologue, Clinique de l’Anjou , Angers
« Nous avons une expérience par procuration de nos patientes. Avec Vivre Comme Avant, nos patientes ont en face d’elles des personnes bénévoles qui ont eu la même maladie et qui ont une crédibilité autre que la nôtre. »
Elise GALDENAO, Infirmière, Clinique de l’Anjou , Angers
« Quand je présente les bénévoles de Vivre Comme Avant aux patientes, je les présente comme des femmes qui ont eu la même intervention qu’elles et qui peuvent mieux comprendre que moi leurs angoisses et leurs inquiétudes, et surtout qui peuvent répondre aux questions qu’elles pourraient se poser. »
Entretien patiente bénévole
Donner envie aux patientes de «s’en sortir»
« Quand je dis aux patientes que je rencontre que cela fait 29 ans que j’ai été opérée, et qu’elles me voient en forme elles ouvrent des yeux … Elles se projettent dans l’avenir, c’est évident. C’est ce que j’aurais aimé avoir, moi ! Voir quelqu’un qui me donne envie de me dire : Tu vas t’en sortir ! »
J’ai appris à mieux me connaitre
Etre bénévole à Vivre Comme Avant m’a permis de découvrir une part de moi-même que je ne soupçonnais pas , et m’a permis de transformer un épisode difficile de ma vie en découvertes , rencontres, amitiés et la joie de faire naître un sourire ou de voir s’allumer un regard à la fin d’une visite.
Donner ce que je n’ai pas reçu
« Je n’ai pas eu la « chance » d’être visitée et j’aurais aimé l’être. J’étais tellement dans la sidération ! Qu’est-ce que je vais pouvoir faire après ? Vivre comment ? Les prothèses que je ne connaissais pas du tout ? Faire du sport ? Autant de questions restées sans réponse… j’avais envie de voir une femme qui « tenait debout », repartie dans la vie active afin de me booster. Tout cela a motivé mon engagement…montrer qu’on peut « VIVRE COMME AVANT » …APRÈS ! »
Témoignage d’une bénévole à l’hôpital
Un engagement dont je ne me lasse pas
« Après 17 ans de rencontres à l’hôpital, je ne suis pas blasée mais toujours épatée des rencontres que j’y fais. Epatée du courage des femmes, de leur capacité d’adaptation, de leur inventivité.
Je crois vraiment que nous leur apportons à un instant T une écoute que nulle autre ne peut leur apporter.
L’instant où j’ouvre la porte est toujours magique.
Je repars chez moi fatiguée mais sereine, vidée mais aussi pleine de ce qu’elles m’ont confié, de leurs sourires ou de leurs larmes .Ces échanges m’ont fait grandir et me font encore grandir .J’y rencontre des femmes très loin de moi que je ne rencontrerai jamais dans ma vie »
Créer un lien avec les patientes
« On est solidaire . On crée un lien , une chaîne . Cela veut dire que la patiente peut être accompagnée par la visite que je viens de lui faire , et aussi qu’elle peut me joindre car je lui ai laissé mes coordonnées . Et aussi dans sa tête, elle peut se dire : « Je ne suis pas seule »
Après la visite d’une bénévole
« Même si avant on se dit : qu’est-ce que je vais lui dire à cette dame que je ne connais pas, qui va arriver, qu’est-ce que je vais pouvoir lui dire ? En fait les mots arrivent tous seul, les questions aussi. Je me suis rendue compte que de lui poser à elle qui avait vécu les mêmes choses que moi, c’était autre chose que d’en parler à quelqu’un qui n’a jamais eu ça .»
« Rencontrer quelqu’un qui comprend ce que l’on ressent et à qui on peut poser des questions, cela me permet de me sentir moins isolée. C’est le « must » ! »
« Que cette association continue ! Je la trouve formidable. La bénévole est courageuse d’en parler, çà aide d’autres femmes. Bonne continuation et merci pour votre dévouement. C’est très important. »
« Elle est venue me voir juste après ma mastectomie. Je peux vous assurer que lorsque vous êtes seule dans une chambre d’hôpital, avec un sein en moins, c’est un moment vraiment difficile. Puis une dame est arrivée avec son sourire, sa gentillesse, son empathie. Elle est porteuse d’espoir, car bien qu’elle ait traversé cette épreuve, elle a retrouvé une vie presque normale comme avant ».
« L’échange avec la bénévole me permet de faire face à la maladie avec moins de craintes et d’angoisse en ayant des réponses à mes questions »
Après un appel téléphonique
« Quand je vous ai contactée, j'étais désemparée et vous m'avez écoutée et vous avez compris ce que je vivais, sans jugement, et c'est cela qui m'a aidée à soulager ma souffrance, merci encore »
Un extrait de livre
Stéphanie Houbert, a écrit son parcours avec le cancer du sein dans un livre « Le bouddha de Miss Maman ». En voici un extrait où elle évoque la visite d’une bénévole :
« Anne Marie restera plus d’une heure. L’occasion pour elle et moi d’aborder tous les sujets sans tabou. Elle comprend ce que je vis. ….. Elle a apporté un livret écrit par les patientes, toutes opérées et soignées pour un cancer du sein. Chirurgie, chimio, rayons, hormonothérapie, perte des cheveux, perruques, turbans … petits conseils pour aller mieux. Anne Marie est passée par là elle aussi. Elle m’assure qu’au fond de moi je vais trouver un courage et une force insoupçonnée. »
Témoignage d’une patiente visitée par une bénévole
Témoignage d’une complicité entre patiente et bénévole
Le mari d’une bénévole de Vivre Comme Avant
«Le cancer du sein de ma femme a été diagnostiqué en mai 2005: mastectomie, chimiothérapie, et une radiothérapie, le tout sur 6 mois. Nous avons affronté cela ensemble. Moi qui étais très pris par le travail jusque là, je prenais mes après-midi pour l'accompagner à ses séances de chimiothérapie, c'était important pour moi.
La maladie s'immisce dans la dimension intime du couple. C'était dur pour elle en tant que femme: elle perdait ses cheveux, sa poitrine. Je voulais que nous restions proche mais elle était toute prise par son traitement, elle revenait fatiguée de l'hôpital... Il a fallu que je regagne cette petite place dans son cœur.
Nous sommes passés tellement près du point de non-retour...
Le cancer a changé ma façon d'appréhender le temps qui passe. Avant, j'avais tendance à remettre les choses au lendemain, maintenant, je n'attends plus, on essaie de profiter davantage des choses.
Aujourd'hui, cette épreuve est derrière nous. On n'en parle plus, on se dit que c'est passé, fini. Ma femme s'est investie dans l'association Vivre Comme Avant : elle rend visite à des femmes hospitalisées pour un cancer du sein, afin de discuter de ce qu'elles ont vécu, ou traversé. C'est une façon de positiver par rapport à tout ça, nous nous sommes reconstruits.