“Nous l’avons vécu, nous pouvons vous aider”

Les bénévoles s’engagent pour aider les femmes confrontées à une expérience qu’elles savent très douloureuse car elles l’ont vécue.

Qui sont les bénévoles ?

Ce sont des femmes qui ont eu un cancer du sein et ont terminé leurs traitements depuis plusieurs années.
Elles ont du recul par rapport à leur maladie.
Elles ont retrouvé une vie active, sociale.  
Et elles sont préparées et formées à la communication et à la relation d’aide auprès de personnes malades.

Cette mission ne s’improvise pas

Que proposent-elles ?

Elles proposent un moment d’échange à tout moment de votre parcours de soins pour vous écouter, partager, vous donner des conseils pratiques, vous apporter un soutien émotionnel.
Elles comprennent ce que vous vivez. Elles connaissent les étapes du parcours, les peurs, les inquiétudes par rapport à l’avenir, les paroles et les attitudes qui font du bien.

Ce qu’elles ne font pas

Elles ne donnent pas de conseils médicaux ni d’avis sur les traitements thérapeutiques
Elles ne sont ni médecin, ni infirmière, ni psychologue.
Elles n’ont pas les compétences médicales, très spécialisées, nécessaires pour soigner les femmes atteintes de cancer.
De plus, cela est interdit car spécifié dans les conventions juridiques signées avec les établissements de santé et inscrit dans la charte de Vivre Comme Avant.

Elles ne donnent pas d’adresses de fournisseurs de produits (cosmétiques, lingerie, prothèses …)
Toute démarche de type commercial est interdite.

Elles ne racontent pas leur parcours
Chaque parcours est spécifique, chaque vécu est unique.

Témoignages de bénévoles

« Je suis passée par là. Je m’en suis sortie. Je viens rencontrer les patientes après leur opération chirurgicale pour les aider car elles ont besoin de parler, d’évoquer leurs parcours, d’avoir des conseils pratiques »

« Nous sommes les témoins d’une vie retrouvée après la maladie, d’un possible souvent non envisagé »

« Quand je dis à une patiente qu’aujourd’hui il est normal qu’elle pleure sur sa cicatrice, sur la brutalité de l’irruption de la maladie dans sa vie, qu’il y aura d’autres étapes… je sais que ma parole a un poids particulier »

« Lorsque je les rencontre après la chirurgie, je sais tout le chemin qu’elles viennent d’accomplir, toute l’énergie dépensée et tout le stress accumulé depuis plusieurs semaines ou plusieurs mois. Je leur dis que le temps médical a été rapide et qu’il faut du temps pour assimiler, « digérer » ce qui arrive. Et ce temps est propre à chaque femme »

« Dans ce rôle d’écoutante et de soutien, je dois sans cesse m’adapter à ce qui m’est livré et prendre du temps.

« Face aux questionnements de chacune, à sa détresse, au chamboulement que produit le cancer dans sa vie, je suis présente et je reconnais les états émotionnels que j’ai moi-même traversés »

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